Tribune du groupe Ensemble pour Bagnolet – Bajomag Novembre 2021
Il n’est un mystère pour personne qu’il ne fait pas toujours bon travailler à la Ville de Bagnolet.
Les agents font état d’une souffrance au travail, due en grande partie à l’incapacité du Maire à donner un sens à leurs missions et à organiser loyalement le travail selon des objectifs clairs, fondés sur une affectation des ressources transparentes.
Pour les habitants, qui attendent un service public municipal de qualité, les erreurs de gestion des ressources humaines peuvent entraîner une dégradation du service. C’est simple : pour un service public de qualité il faut des agents territoriaux heureux !
Nous découvrons, comme à chaque fois à la dernière minute, que la Ville est en conflit avec les autorités préfectorales et des finances publiques à propos du versement d’une prime annuelle d’environ 1200 €.
Les agents, en particulier ceux de catégorie C dont les faibles salaires sont gelés comme pour tous les fonctionnaires depuis des années par les Gouvernements Sarkozy, Hollande et Macron, ont absolument besoin de cette prime pour faire face dignement aux coûts de la vie, et encore plus depuis l’augmentation massive des prix de certains biens de première nécessité.
Où sont passés les discours de valorisation du travail des agents pendant le COVID ? La Mairie a visiblement manqué de diligence et d’anticipation concernant la pérennisation de cette rémunération indispensable.
Les agents, comme l’opposition, ont découvert par la rumeur que la prime était menacée. Ce n’est pas sérieux. C’est un manque criant de loyauté et de gratitude vis-à-vis de celles et ceux qui s’occupent de notre ville, de nos enfants, de nos rues, de notre santé, bref de nous, au quotidien.
La Ville, dont la gestion budgétaire est critiquable par ailleurs, ne doit pas faire des économies mesquines sur le dos des agents. Les maltraiter n’aboutira qu’à une dégradation du service public.
Le Conseil municipal doit assurer le paiement de ces sommes, versées depuis 45 ans aux agents de notre commune.